Il n’est pas facile de vivre ce temps de détresses à partir des grâces de notre baptême. Les propos des informations médiatiques se réduisent trop au diagnostic des variances de cette pandémie. Certes, de nombreux efforts et actions nous donnent l’espoir de nous en sortir.
Et nous, baptisés dans l’amour de Dieu Père, Fils et Esprit-Saint, quels sont les propos que nous échangeons ? Quelle contribution apportons-nous pour vaincre ce temps de détresses ? S’adonner aux lamentations des prophètes de malheur ? Nier les effets destructeurs de vie de cette pandémie ? Proposer des bonnes idées sans effets ?
Dieu nous laisserait-il seuls pour assumer les épreuves de ce temps ? Ce serait ne plus croire en la fidélité de son Amour. Quelle mission avons-nous à accomplir pour le bien de tous ?
Ne nous détournons pas de la réalité en pensant que la solution c’est l’affaire des autres. Ne nous soumettons pas au découragement. Demandons au Père le pain de ce jour, le pain de son Conseil, de sa Force pour contribuer à vaincre cette pandémie. Sans Lui, nos ressources humaines sont très limitées. L’homme extérieur va vers sa ruine, comme saint Paul le dit aux chrétiens de Corinthe. Il les invite à laisser l’homme intérieur être renouvelé, jour après jour. Là est notre combat, notre prière et la force de nos engagements. La grâce de ce renouvellement change notre regard sur les détresses du temps présent. Saint Irénée l’avait témoigné : « La gloire de Dieu, c’est l’homme debout », non pas l’homme couché. Aujourd’hui recevons ce don de l’espérance. Il renouvelle si profondément notre croissance spirituelle chrétienne et notre engagement social pour le bien de tous.
P. Jean-Claude Pariat, spiritain