« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : Moi, je suis la vigne et vous les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruits.
La gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruits. »
Jean 15, 5.8
Dans ce passage, je me rends compte à quel point Jésus désire que nous portions du fruit, beaucoup de fruits. Pour atteindre ce but, Jésus ne s’en va pas en nous laissant tout seul, mais Il demeure en moi et moi en Lui. Je suis baignée dans l’intimité de Jésus, force de Vie, comme les sarments unis au cep. Est-ce que je réalise que je fais autant partie prenante de la VIE de Jésus que la branche fait partie de la vigne ? Si je prends conscience de cette merveille qui m’habite, qu’est-ce qui change dans ma vie ? Je réfléchis et j’en parle à Jésus. Je Lui demande de me guider et de m’éclairer. Oui, apprends-moi, Jésus, ce que signifie : vivre en Toi et Toi en moi. Avec Raymond Fau, je répète ce refrain : « Tu es là, au coeur de nos vies et c’est Toi qui nous fais vivre, bien vivant, ô Jésus Christ ! »
Soumettons notre vie avec confiance à Jésus, le cep, et nous aurons la joie de porter ce fruit qui glorifie le Seigneur, ce fruit qui ne vient pas de nous-mêmes mais du Christ qui vit en nous. Les fruits de notre vie chrétienne sont l’œuvre de Dieu dans notre quotidien. Le Pape François dit que « la vie chrétienne n’est pas une religion, mais une relation avec Dieu. » D’où l’importance de soigner cette relation de Jésus avec moi. Mais n’oublions pas : quand je suis relié à Jésus, le cep, je suis automatiquement relié à tous les sarments qui s’agrippent à Jésus, d’où l’importance de soigner aussi cette relation avec les autres.
Donc l’amour fraternel est le signe par excellence de l’amour de Jésus dans la vie des hommes. Notre part est de porter du fruit, ce fruit qui ne vient pas de nous-mêmes mais de la Vie du Christ en chacun de nous. A nous donc de soigner, de « chouchouter » cette relation de Jésus avec nous pour que nous puissions, ensemble, avec le Christ, porter du fruit en abondance, et, tout cela, pour la gloire de Dieu. Dans ce plant de vigne, quelle branche me reflète ? Est-ce qu’elle est saine ou un peu flétrie, fatiguée ? Puis-je accepter l’attention du vigneron quand il nettoie cette branche pour qu’elle puisse porter du fruit, un fruit en abondance, et cela, pour la gloire de Dieu ? C’est ce que je nous souhaite de vivre ensemble, surtout en ce temps de Pâques.
Le Christ, notre cep, est ressuscité. Alléluia !
Sr Denise Rouiller
de la Sainte Croix de Menzingen