Invités à une transformation du cœur

« Nous sommes appelés à une transformation du cœur dans ce Synode. Tout le Peuple de Dieu est appelé à participer à un Synode des Évêques. Tous ceux qu’un jour nous n’avons pas su écouter, qui sont partis et dont nous n’avons pas senti le manque, sont également invités à nous faire parvenir leurs voix, leurs réflexions, leurs préoccupations et leurs douleurs. Apprenez-nous à être de meilleurs chrétiens ! Apprenez-nous à retrouver l’essence de la communauté chrétienne, qui est communion et non exclusion ! 

Vivre pleinement l’expérience du Christ ressuscité nous amènera à voir la diversité de l’Église, la diversité dans l’Église, comme la grande richesse qu’elle est. Des dons, des charismes, des ministères, des façons de parler, des rites au service de tous pour que notre Église s’identifie à la manière d’être de Jésus de Nazareth. 

Ce même Jésus, qui ne nous a pas laissé de règles ou de structures sur la façon d’être Église, nous a laissé un mode de vie avec lequel construire cette Église appelée à être un refuge sûr pour tous, un lieu de rencontre et de dialogue interculturel, un espace de créativité théologique et pastorale pour faire face aux défis auxquels nous sommes confrontés. En bref, être l’Église-Foyer à laquelle nous aspirons tous. 

Croire en celui qui est le premier et le dernier, en celui qui est mort et, surtout, en celui qui est ressuscité, parce que parfois nous oublions que nous croyons en quelqu’un qui est vivant. Vivant ! Et il marche à nos côtés pour apprendre de lui et avec lui à être serviteurs les uns des autres, parce que service et synodalité vont de pair. Servir, pour être en communion dans l’être ; la synodalité, pour être en communion dans la marche ensemble. Communion, en somme, pour agir ensemble selon ce que l’Esprit nous dit, nous indique et nous suggère. »

Voici un extrait de l’intervention de Christina Inogés-Sanz lors du Temps de réflexion pour le début du processus synodal (Rome, 9 octobre 2021). Nous pouvons y trouver des pistes de méditation et de réflexion pour notre préparation personnelle à ce « marcher ensemble » auquel nous sommes invités à participer.

abbé Philippe Blanc