Écologie intégrale

L’atelier d’écologie intégrale « Mes mains dans la terre » poursuit plusieurs objectifs : créer un nouvel espace de partage, vivre des expériences inédites et concrètes en lien avec l’écologie intégrale et décloisonner notre fonctionnement habituel.

L’atelier d’écologie intégrale a été lancé le 11 janvier dernier à la maison paroissiale de St-Pierre. Durant cette rencontre, les questions de justice climatique ont été abordées par les participantes et participants. Le visionnage du film La Lettre a guidé les échanges.

Le deuxième atelier s’est déroulé le 1er mars, à la maison de paroisse de St-Nicolas. La thématique du jour a permis de s’interroger sur le gaspillage alimentaire et l’achat de denrées en vrac.

La date du troisième atelier sera communiquée dès que possible.

Matériel et textes

Film La Lettre projeté lors de la rencontre du 11 janvier. Ce documentaire évoque la genèse de l’encyclique Laudato Si´, sa réception à travers le monde et la rencontre du pape François avec les différentes minorités à Rome.

Liens vers d’autres initiatives

Action de Carême lutte depuis 1961 pour davantage de justice à travers le monde. La fondation mène des actions de terrains dans les pays du Sud en relation avec le climat, l’alimentation et l’énergie.

Atout Vrac est une épicerie en vrac située à Fribourg, près de la cathédrale. L’enseigne propose des biens de consommation courante, des produits d’hygiène et d’entretien sans emballage.

Œco Églises pour l’environnement est un programme intégral pour la durabilité et des activités respectueuses de l’environnement dans les paroisses, les communautés et les institutions ecclésiastiques de Suisse.

Le label Église verte s’adresse aux communautés chrétiennes qui veulent s’engager pour le soin de la création : paroisses, Églises locales et aussi œuvres, mouvements, monastères et établissements chrétiens en France.

Prier et s’émerveiller

« Entre dans ta chambre », dis-tu, Seigneur. Oui, j’entrerai dans cette chambre que tu as faite pour moi et qui me fait entrevoir la mesure sans mesure de ta puissance et de ta beauté : j’entrerai dans le sanctuaire cosmique. Sur le seuil, je me signerai en trempant mes doigts dans ces bénitiers que forme, après la pluie, l’aisselle des grands cardères champêtres où viennent boire les oiseaux. Je m’enfoncerai dans la nef des forêts, saisi par leur élan, pénétré par leur mystère humide. Avec l’eau vive des sources je ferai sur tes parvis une grande aspersion lustrale, je descendrai dans les fonts baptismaux de l’océan, je chanterai le Cantique graduel des montages. Si je veux faire pour toi une offrande aromatique, « le Liban même ne suffira pas à entretenir le feu » (Is 40,16) ; alors je commanderai aux nuées thuriféraires de t’adorer lorsqu’elles envahissent les hauts déambulatoires du monde. Je jouerai pour Toi à pleins jeux des orgues des tempêtes, je me laisserai éblouir par les vitraux du hêtre qu’empourpre Novembre dans les sous-bois, je frissonnerai au trisagion de l’orage et je saisirai finalement de mes mains, pour Te l’offrir en sacrifice de louange, l’hostie parfaite du soleil levant. Tout est à moi, tout est saisissable, tout est conductible vers Toi, tout est nommable. Voilà, dans l’église primitive non faite de main d’homme, le déploiement d’une liturgie dont tu as fixé Toi-même les signes et les rythmes. »

François CASSINGENA-TRÉVEDY, « Pour toi, quand tu pries… », Vie monastique n° 37, Abbaye de Bellefontaine, 2000, p. 54.