Dimanche 11 décembre 2022 | abbé Philippe Blanc
TRADITIONNELLEMENT, le mois d’octobre est appelé « mois du Rosaire ». Il y a là une invitation qui nous est adressée : accueillir Marie chez nous. Comme l’écrivait sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, la vie de la Vierge Marie « devait être toute simple » et alors qu’on « la montre inabordable, il faudrait la montrer imitable…, dire qu’elle vivait de foi comme nous. »
Beaucoup ont fait l’expérience que Marie est un des chemins les plus sûrs pour parvenir à Jésus. Elle nous accueille et nous dit sans cesse : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le ». En conclusion de son Exhortation apostolique La joie de l’Évangile, le Pape François écrit : « Vierge et Mère Marie… obtiens-nous maintenant une nouvelle ardeur de ressuscités pour porter à tous l’Évangile de la vie qui triomphe de la mort. Donne-nous la sainte audace de chercher des nouvelles voies pour que parvienne à tous le don de la beauté qui ne se ternit pas. »
Accueillir Marie, c’est aussi se confier à sa prière et à sa protection. Elle qui est « plus Mère que Reine », ne cesse d’accompagner l’Église dans sa marche à travers le temps. Comme le dit saint Bernard : « En la suivant, on ne dévie pas. En la priant, on ne désespère pas. En pensant à elle, on ne se trompe pas. Si elle te tient par la main, tu ne tomberas pas. Si elle te protège, tu ne craindras pas. Si elle est avec toi, tu es sûr d’arriver au but. »
Personnellement, ou en famille, nous pouvons méditer durant ce mois les mystères joyeux (annonciation, visitation, nativité, présentation au Temple, Jésus retrouvé au Temple), lumineux (baptême de Jésus, Cana, Jésus annonce le Royaume, transfiguration, institution de l’Eucharistie), douloureux (agonie, flagellation, couronnement d’épines, Jésus porte sa croix, mort de Jésus sur la croix) et glorieux (résurrection, ascension, pentecôte, assomption, couronnement de Marie dans le ciel) de la vie de la Vierge Marie, unie à la vie de son Fils Jésus.
Marie « nous montre le chemin de la sainteté » et elle « nous accompagne… Parler avec elle nous console, nous libère et nous sanctifie. La Mère n’a pas besoin de beaucoup de paroles, elle n’a pas besoin que nous fassions trop d’efforts pour lui expliquer ce qui nous arrive. Il suffit de chuchoter encore et encore : ‘Je vous salue Marie…’ » (Pape François, Gaudete et exsultate, n° 177).