« Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu.
Jn 1, 1-12
Ce qui fut en Lui était la Vie, et la vie était la lumière des hommes.
Il est venu chez les siens, et les siens ne l’ont pas accueilli.
Mais à tous ceux qui l’ont accueilli, il a donné pouvoir de devenir enfants de Dieu. »
Avant de recevoir en nos cœurs l’épisode de la Transfiguration (Mc 9, 2-10), comme il est bon de relire le Prologue où Saint Jean nous montre le Verbe fait chair qui tourne nos regards vers le Père, notre Père…
SUR UNE HAUTE MONTAGNE
Là, regardons Pierre, Jacques et Jean dans le silence, dans l’attente…
Ne serait-il pas bon de vivre chaque jour ce moment (il peut être très court), où nous rejoignons notre cœur profond, ce qui nous habite, ce que nous cherchons et qui, jour après jour nous révèle à nous-même ?
UN TRAIT DE LUMIÈRE
Les trois apôtres voient Jésus éblouissant, ils baignent dans la splendeur de sa gloire éternelle, une nuée les couvre de son ombre. La même nuée n’a-telle pas couvert la Vierge Marie à l’Annonciation ?
Oui, cette puissance de l’Esprit Saint nous couvre aussi – même sans que nous nous en apercevions peut-être -, elle ouvre notre cœur et le prépare à reconnaître la proximité de notre Abba, à entendre sa Parole.
UNE PAROLE D’AMOUR
Celui qui habite nos cœurs ne veut pas d’une Église moralisante, fermée sur elle-même, mais d’une Église debout, des femmes, des hommes, des enfants de toutes races, langues, peuples, nations. En ce dimanche de la Transfiguration, notre Père du ciel veut dire à chacun, à chacune la tendresse de la Trinité pour nous.
« Tu es ma fille, mon fils pour qui Jésus a donné sa vie sur la croix et tout le ciel t’attend, tu seras délivré e de tout mal. Ne rêve pas, mais vis cette attente, ce moment merveilleux, en aimant, au quotidien, comme Jésus t’aime : follement ! »
Sœur Marie-Gisèle,
capucine de Montorge